
Le secteur culturel, qui pèse 2,3 % du PIB, 2,2 % de l’emploi et environ 2 % des émissions nationales de GES, joue un rôle central dans nos modes de vie tout en générant une empreinte encore mal maîtrisée.
Ses impacts sont multiples : forte consommation énergétique des lieux de diffusion, mobilité carbonée du public et des artistes, usage intensif de matériaux et du numérique.
La transformation écologique appelle une réinvention systémique : sobriété des événements, écoconception des productions, mutualisation des ressources, limitation des tournées longues et dépendance réduite aux financements carbonés. La culture doit aussi renforcer son rôle de moteur d’imaginaires positifs pour accompagner la transition juste.
Cette mutation s’appuie sur de nouvelles compétences hybrides. Les métiers traditionnels évoluent et de nouveaux profils émergent.
Un écosystème d’acteurs structure cette dynamique et des formations dédiées se développent.
Le secteur culturel est confronté à un paradoxe : s’il est vecteur de sens et d’imaginaire collectif, il contribue aussi de manière significative à la crise écologique…
Le secteur culturel reste marqué par des inégalités d’accès (territoriales, économiques, sociales)…
Les organisations professionnelles alertent sur le besoin de mutualisation, de sobriété, de réduction de la dépendance aux financements carbonés…
La transition du secteur culturel nécessite l’acquisition de nouvelles compétences transversales et techniques :
Ces compétences concernent aussi bien les artistes, les programmateur·rices, les technicien·nes, les directeurs de lieux, que les agents des collectivités ou les médiateur·rices.
Ces métiers exigent des compétences hybrides, à la croisée de la culture, de la technique, de la gestion de projet et de la durabilité. Leur montée en puissance dépend aussi de la reconnaissance institutionnelle et de l’évolution des financements.
La transition écologique dans la culture et l’événementiel repose sur une diversité d’acteurs, publics, professionnels, associatifs et privés (voir liste non exhaustive ci-dessous).
Certaines formations ciblent des compétences précises, souvent en complément d’un parcours professionnel ou universitaire :
Les cursus universitaires se développent pour former des expert·es à l’intersection de la culture et de l’écologie :
Des formations techniques commencent à intégrer les enjeux écologiques, notamment dans la filière communication, événementiel ou audiovisuel :
La formation à distance offre un accès à la transition dans les métiers de la culture :