
Le transport est le premier émetteur de gaz à effet de serre en France, représentant 32 % des émissions nationales, avec la route dominante pour les passagers et le fret. Il a un poids économique important : 10 % du PIB et 13 % des dépenses des ménages, employant plus d’1,5 million de personnes et 220 000 entreprises.
Les impacts environnementaux incluent la dépendance aux énergies fossiles, la pollution de l’air, la nuisance sonore et l’atteinte à la biodiversité, tandis que l’accès aux transports pose des enjeux sociaux et d’égalité.
La transition écologique exige une adaptation des compétences : mécanique bas-carbone, ingénierie électrique, planification des flux, éco-conduite, recyclage des batteries et gestion du cycle de vie des véhicules. Les métiers évoluent : maintenance, conduite, logistique, achats, communication et nouveaux emplois liés au recyclage et à la mobilité durable.
Les plans nationaux et européens fixent des objectifs de réduction des émissions et de décarbonation des flottes. La formation professionnelle et continue, est essentielle pour préparer les acteurs à cette transition.
👉 85 % des distances parcourues par les Français (ou leurs biens) reposent encore sur le pétrole.
🚀 Le transport est au centre de la transition écologique.
Il doit relever des défis majeurs :
Pour contribuer à la transition écologique, les compétences à acquérir vont principalement toucher les domaines d’activité suivants :
Parmi la multitude de métiers de la mobilité, la transition écologique doit d’abord faire évoluer les emplois liés à :
Ces thématiques sont transverses aux différents modes de déplacement et aux métiers qui les font fonctionner : de la conduite à la maintenance, des achats à la fonction commerciale, de l’exploitation à la communication.
Tandis que certains emplois sont voués à disparaître (ou voir leur activité se réduire considérablement), de nouveaux métiers vont naître et faire émerger des compétences supplémentaires, inédites et spécifiques pour activer concrètement la transition écologique.
📌 Se référer au tableur PJ pour le détail des nouveaux métiers et compétences.
Le secteur aérien constitue un cas particulier dans cette nouvelle répartition des rôles :
👉 Cette structuration montre clairement que la transition écologique dans le transport ne se limite pas à un changement technologique : elle implique une recomposition profonde des métiers, de la formation des salariés jusqu’à la reconversion des filières entières.
Difficile de s’en passer. Qu’ils soient de passagers ou de marchandises, les transports demeurent essentiels au fonctionnement de l’économie et à la vie quotidienne des Français. Mais face aux impératifs écologiques et exigences environnementales (comme les accords de Paris 2015), les Français doivent renouveler leurs façons de travailler, leurs habitudes de consommation et les méthodes de production.
Le but commun des acteurs économiques et institutionnels est de faire converger les usagers vers une mobilité multimodale, durable, sûre et connectée.
👉 L’objectif chiffré de la SNBC (Stratégie Nationale Bas Carbone) prévoit une réduction de 30% des émissions de GES en 2030 par rapport à 2015.
Pour y parvenir, l’État a lancé le plan « France Nation Verte », qui planifie la transition écologique à horizon 2050 (neutralité carbone).
Principaux chantiers du plan :
À l’échelle de l’UE, les objectifs de décarbonation des transports sont ambitieux mais atteignables :
Les acteurs du transport de marchandises et de la logistique prévoient d’agir en priorité sur :
La transition écologique dans le secteur du transport requiert une montée en compétences rapide et adaptée. Plusieurs organismes spécialisés proposent des formations professionnalisantes pour accompagner les entreprises et les salariés.
👉 AFTRAL est le premier intervenant national sur le marché de la formation initiale et continue en transport, logistique et sécurité.
Exemples de débouchés métiers et postes formés :
